L’observation du sabbat: l’épreuve finale

Le 31 octobre 2017, était une date marquante dans l’histoire du monde. C’était la célébration des 500 ans de la réforme protestante. Pendant ce mois d’octobre 2017, on a pu voir sous nos yeux l’accomplissement de plusieurs prophéties bibliques.

Officiellement, le protestantisme n’existe plus. Plusieurs églises de confession de foi protestante se sont joints avec l’église catholique romaine en publiant un communiqué commun. Ceci a été le fruit de plusieurs années de dialogue œcuménique. Tandis qu’aux États-Unis, les protestants, sous la direction de Kenneth Copeland et autres ont déclaré que la protestation est terminée. En 2014, Tony Palmer avait appelé à l’unité entre Catholique et protestants, et avait dit que «la protestation est terminée»; de même que Rick Warren avait appelé à s’unir avec les catholiques. Ainsi, nous avons pu constaté la réalisation de cette prophétie:

«Les protestants des Etats-Unis seront les premiers à tendre, par-dessus le précipice, la main au spiritisme, puis à la puissance romaine. Sous l’influence de cette triple union, les Etats-Unis, marchant sur les pas de Rome, fouleront aux pieds les droits de la conscience.» (Tragédie des Siècles, p.637.1)

Aux États-Unis, ce mouvement d’unité gagne de plus en plus du terrain chez plusieurs croyants protestants qui pensent que la Papauté a changé:

«L’attitude des protestants envers l’Eglise de Rome est infiniment plus favorable aujourd’hui qu’autrefois. Dans les pays où le catholicisme est en minorité, et où il se fait conciliant pour étendre son influence, l’indifférence est de plus en plus grande à l’égard des doctrines qui le séparent des églises réformées. On en vient même à penser qu’en définitive les divergences sur les questions vitales ne sont pas aussi considérables qu’on l’avait supposé, et que certaines concessions de la part du protestantisme permettraient une entente avec la hiérarchie. Il fut un temps où les protestants attachaient une grande valeur à la liberté de conscience acquise à grand prix. Ils inculquaient à leurs enfants l’idée que la recherche d’un accord avec Rome équivalait à une infidélité à l’égard de Dieu. Combien les choses ont changé!

Les défenseurs de Rome prétendent que leur Eglise a été calomniée, et le monde protestant est enclin à les croire. Plusieurs déclarent qu’il est injuste de tenir l’Eglise d’aujourd’hui responsable des abominations et des absurdités qui ont souillé son règne pendant les siècles d’ignorance et de ténèbres. Ils attribuent sa cruauté à la barbarie des temps, et affirment que sous l’influence de la civilisation moderne elle a changé de sentiments.

On oublie la prétention à l’infaillibilité maintenue par la hiérarchie au cours de huit siècles, prétention qui, loin d’être abandonnée, a été proclamée au dix-neuvième siècle avec plus d’éclat que jamais. Comment la curie romaine pourrait-elle renoncer aux principes qui l’ont régie au cours des siècles passés puisque, à l’en croire, l’Eglise n’a “jamais erré” et que, selon les Ecritures, elle “n’errera jamais”?

Jamais l’Eglise n’abandonnera sa prétention à l’infaillibilité. Tout ce qu’elle a fait contre ceux qui refusaient d’accepter ses dogmes, elle le considère comme légitime. N’agirait-elle pas de même si l’occasion s’en présentait? Que viennent à tomber les restrictions qui lui sont actuellement imposées par les gouvernements; que Rome vienne à recouvrer son ancienne puissance, et l’on ne tardera pas à voir se réveiller son esprit tyrannique et ses persécutions.» (La tragédie des siècles, p. 611-612)

Hélas! Rome n’a pas changée! Elle n’a jamais avoué que plusieurs des fausses doctrines qu’elle enseigne ne viennent pas de la Parole de Dieu:

«… le catholicisme, en tant que système, n’est pas plus près de l’Evangile maintenant qu’à aucune autre période de son histoire. Si les églises protestantes n’étaient pas plongées dans de profondes ténèbres, elles discerneraient les signes des temps. L’Eglise romaine poursuit de vastes projets. Elle use de tous les moyens pour élargir le cercle de son influence et accroître sa puissance en prévision d’un combat acharné pour reprendre le sceptre du monde, rétablir la persécution et renverser tout ce que le protestantisme a établi. Le catholicisme gagne du terrain de tous côtés. Voyez le nombre croissant de ses églises et de ses chapelles dans les pays protestants. Considérez la popularité dont jouissent, en Amérique, ses collèges et ses séminaires que fréquente une nombreuse jeunesse protestante. Considérez le développement du ritualisme en Angleterre et le grand nombre de transfuges qui passent dans les rangs du catholicisme. Ces faits devraient inquiéter tous ceux qui apprécient les purs principes de l’Evangile. » (Tragédie des Siècles, p.614.1)

La Papauté ne fait que travailler pour rétablir son autorité, non seulement dans l’ancien monde mais aussi dans le nouveau monde. Lorsqu’elle regagnera celle-ci, elle exigera comme dans le passé, à ce que tous respectent ses dogmes non-scripturaires et sa marque d’autorité. Mais quelle est la marque de son autorité? Laissons les catholiques répondent à cette question eux-mêmes:

«Bien sûr, le changement (du sabbat au dimanche) était son acte ….. et l’acte est une marque de son pouvoir ecclésiastique et de l’autorité en matière religieuse.» (signé par H.F. Thomas, chancelier du cardinal Gibbons, dans une lettre datée du 11 novembre 1895)

«Le dimanche est notre MARQUE d’autorité … l’église est au-dessus de la Bible, et ce transfert de l’observance du sabbat est la preuve de ce fait.» (Catholique Record of London, Ontario, 1er septembre 1923)

De leur propre aveu, l’observation du dimanche est la marque d’autorité de l’église catholique romaine. Celle-ci est étonnée de voir comment les protestants leur font des concessions:

«Les protestants ont fraternisé avec le papisme; ils lui ont fait des concessions dont les catholiques sont eux-mêmes surpris, et qu’ils ne comprennent pas. Ils ferment les yeux sur la vraie nature du romanisme ainsi que sur les dangers qu’entraînerait sa suprématie. Les gens doivent être réveillés en vue d’enrayer les progrès de ce redoutable ennemi de nos libertés civiles et religieuses.» (Tragédie des Siècles, p.614.2)

Les protestants sont même prêts à défendre une institution non-biblique institué par l’ennemi acharné du Protestantisme. Ils réuniront ensemble leurs forces pour pouvoir rétablir et exiger de tous, comme dans le moyen âge, l’observation du dimanche:

«Dans le mouvement qui se dessine aux Etats-Unis pour assurer l’appui de l’Etat aux institutions et aux usages de l’Eglise, les protestants emboîtent le pas derrière les romanistes. Il y a plus: ils ouvrent à la papauté la porte qui lui permettra de retrouver en Amérique la suprématie qu’elle a perdue en Europe. Et ce qui rend ce mouvement plus significatif, c’est le fait que son but principal consiste à imposer l’observation du dimanche, institution qui émane de Rome, et qu’elle considère comme le signe de son autorité. Le désir de se conformer aux coutumes du monde et de vénérer des traditions humaines au lieu des commandements de Dieu pénètre dans les églises protestantes et les pousse à faire en faveur du dimanche ce que la papauté a fait avant elles. Ce désir correspond à l’esprit de Rome.» (Tragédie des Siècles, p.622.1)

Alors, tous ceux qui refuseront de se conformer à cet exigence, la loi du dimanche, promulguée par le gouvernement, connaîtront la persécution. Ainsi, l’observation du quatrième commandement renfermé dans le décalogue sera le dernier sujet de contention:

«La question du jour de repos — le point de la vérité particulièrement contesté — sera la grande pierre de touche de la fidélité. Lorsque les hommes seront soumis à cette épreuve finale, une ligne de démarcation claire et précise sera établie entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas. D’une part, l’observation du faux jour de repos, conformément à une loi de l’Etat opposée au quatrième commandement, constituera la soumission à une autorité en conflit avec celle de Dieu; et, d’autre part, l’observation du vrai jour de repos selon la loi de Dieu sera une preuve de fidélité au Créateur. Tandis que les uns, en acceptant le signe de leur soumission au pouvoir terrestre, prendront la marque de la bête, les autres, en choisissant le signe de la fidélité à l’autorité divine, recevront le sceau de Dieu.» (Tragédie des Siècles, p.657.3)

Comment devrions-nous donc surmonter cette épreuve finale? C’est en faisant des écritures notre sauvegarde. C’est en s’appuyant sur les piliers et les fondements de notre foi en tant que peuple de Dieu.

L’ennemi de nos âmes le sait. C’est pourquoi il a attaqué les piliers de notre foi. Il sait très bien si nous ne sommes pas affermis dans les vérités que Dieu a donné au peuple adventiste au début de l’œuvre en 1844, nous ne serions pas en mesure de surmonter cette épreuve finale.

Ainsi Dieu nous a averti de ce danger, comme il avait averti Adam et Ève du danger de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal:

« “C’est ici mon commandement: que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.”Mes chers amis, pour l’amour du Christ, prenez position sur un terrain plus élevé. Chaque caractéristique de notre foi doit être testée de la manière la plus éprouvante. Les piliers de notre foi doivent être testés. Le sophisme sera introduit comme il était à Adam et Eve. Vous serez fortement tenté, et à moins que vous n’ayez une foi ferme dans les principes de la vérité pour ce temps, vous serez égarés. Regardez le Christ comme votre aide. Prenez-le dans votre cœur comme un ami fidèle. Pendant que vous le faites, sa bénédiction reposera sur vous dans une large mesure. Vous serez gardé par la puissance de Dieu. L’ennemi ne pourra pas vous amener à dévier de votre allégeance.» (Paulson Collection, p.318.5)

Frères et sœurs, nous ne pourrions pas surmonter l’épreuve finale si nous ne sommes pas établis dans les principes de vérité que Dieu a donné à nos pionniers sous la directive du Saint-Esprit.

C’est pour cette raison qu’il faut connaître, étudier, se familiariser avec ces principes de vérités et abandonner tout autre principe contraire à ce que Dieu nous a donné, tel que la trinité.

« En tant qu’Eglise nous devons nous tenir fermes sur la plate-forme de la vérité éternelle qui a surmonté toutes les épreuves. Il faut maintenir les solides piliers de notre foi. Les principes de vérité que Dieu a révélés constituent notre seul vrai fondement. Ce sont eux qui ont fait de nous ce que nous sommes. Le cours des années n’en a pas diminué la valeur. » (Ellen G. White, Messages Choisis Vol. 1, p. 235)

Que l’église écoute ce que dit l’Esprit.

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